Quand le droit de mener une vie digne échappe aux familles déboutées à l’aide d’urgence
Familles à l’aide d’urgence et dignité humaine : une association antinomique dans les faits
Frappés d'une décision de non-entrée en matière exécutoire ou d’une décision d'asile négative entrée en force, à laquelle un délai de départ a été imparti, certains enfants migrants accompagnés de leurs parents se retrouvent dans des hébergements collectifs, avec comme seul moyen de subsistance l’aide d’urgence (art. 80a ss de la loi sur l’asile (LAsi) et art. 3 al. 3 let. a de l’ordonnance 2 sur l’asile relative au financement (OA2)).