Santé
Droit à la santé
"Tous les enfants et les jeunes mineurs non accompagnés relevant du domaine de l’asile sont soumis à l’assurance-maladie obligatoire et doivent être couverts par une assurance pour les soins médicaux. Les MNA tenus de quitter le pays doivent aussi être assurés en ce qui concerne les soins et ils ont le droit d’accéder au catalogue de soins prévu par l’assurance de base.
L’offre en matière de soutien psychologique ou psychiatrique doit aussi pouvoir être sollicitée au besoin. Les enfants et les jeunes traumatisés par leur expérience de la fuite doivent faire l’objet d’une attention particulière à cet égard."
Recommandations de la CDAS relatives aux enfants et jeunes non accompagnés dans le domaine de l’asile, 2016
Au niveau européen, voir aussi les recommandations du Programme en faveur des enfants séparés en Europe (PESE) : Statement of good practice, 2010
Accès aux soins
Les Etats sont tenus de veiller à ce que les jeunes requérants d'asile ou sans-papiers bénéficient de l'accès aux soins. Pour garantir cela, il convient de tenir compte de la situation particulière et des éléments de vulnérabilité propres à ces jeunes. A des degrés divers, ils ont notamment subi une perte, un abandon, un traumatisme, des bouleversements ou des violences et souffrent d'être séparés de leur famille. La santé psychologique des enfants séparés constitue ainsi une dimension essentielle de leur prise en charge médicale.
Lorsqu’un jeune fait l’objet d’une non-entrée en matière ou d'une décision négative, la peur d’une arrestation peut l’empêcher de se faire soigner. Il convient ainsi d'être très attentifs à l'état de santé des jeunes en situation vulnérable.
Réseaux de soins
Certains cantons ont mis en place un réseau de santé pour favoriser l'accès aux soins médicaux et psychologiques des jeunes migrants vulnérables. Ces réseaux facilitent le contact avec les professionnels de la santé et le suivi des jeunes.